Plutôt que premières images, je devrais dire mes premières réussites. Je parle des caractéristiques techniques de cet appareil dans l’article précédent.
Un des conseils que je donne, c’est qu’il faut toujours se familiariser avec son appareil avant d’obtenir des résultats satisfaisants. C’est très facile en numérique puisque faire quelques dizaines de photos « d’adaptation » n’engage à rien. En argentique, il faut attendre de développer sa première pellicule pour savoir si nos réglages sont les bons, si la cellule fonctionne bien… En Polaroid, on a la réponse tout de suite mais il m’a fallu quelques images pour comprendre comment ajuster la lumière le plus correctement possible, notamment avec un film qui a tendance à être plus sombre que prévu.
Avec cet appareil, je vérifie la lumière de manière particulière. Je consulte d’abord ma cellule, c’est une obligation ! Je complète parfois avec une photo au numérique pour ajuster le réglage de la vitesse (l’ouverture est fixe à f8). Le numérique me permet de vérifier que ça ne ressortira pas trop exposé ou le contraire. La cellule ne se fixe pas toujours sur le bon point… Et quand la lumière n’est pas uniforme (un côté moins éclairé que l’autre), je rajoute une pincée d’intuition.
Il y a des Polaroid que je ne pense pas pouvoir faire sans ce Time Machine. Pour cette photo de feuilles, je voulais garder la lumière qui passe à travers. Je peux donc ajuster la vitesse en fonction de cette lumière-là. Un autre appareil aurait pris en compte l’ensemble de la scène.
Le Mint SLR670-X possède aussi une prise synchro flash, idéale pour les portraits studio.
Et même en noir et blanc.
On peut aussi l’utiliser avec tous les accessoires prévus pour le SX70. Le Time Machine vient se fixer sur l’accessoire. Cette photo est prise avec la lentille close-up dont je me sers assez souvent. Mon précédent appareil Mint ne pouvait pas utiliser cette lentille avec le Time Machine. La version 670-X est donc plus pratique et permet d’avoir un appareil pour tous les usages.
Cette photo est prise avec le Télé 1.5, accessoire rare mais pratique pour les portraits ou quand on est de l’autre côté du lac et qu’on veut photographier les magnifiques montagnes qui le bordent.
Ici le réglage de la vitesse permet de ne pas brûler les zones ensoleillées ni de plonger dans le noir les zones plus sombres.
D’accord, ce n’est pas le Polaroid du siècle mais techniquement, ce n’était pas évident à réaliser. Il fallait préserver le reflet du réveil en bas, ne pas avoir les reflets des éclairages dans la vitre, que le blanc ne soit pas surexposé et que les bonhommes au sommet ne soient pas plongés dans l’ombre. C’est facile au numérique, surtout avec un peu de retouche, mais là, il faut penser à tout avant de déclencher !
Et les autres images de ces premières semaines en balade ou en studio avec le Mint SLR670-X… auxquelles s’en sont ajouté beaucoup d’autres tellement cet appareil est devenu MON Polaroid !
Ces premières réussites, selon mes critères, confortent mon choix, et heureusement car je n’ai jamais autant investi dans un Polaroid. Il y a de fortes chances pour que mes autres SX70 et dérivés soient relégués au rang d’objets de déco. Et c’était un peu l’objectif : un appareil pour tous les remplacer 😉
Vous retrouvez toutes ces images dans la page Polaroid. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.