Premiers pas avec le Canon EOS R5

Si vous avez la bonne idée de ne pas consulter mon compte Instagram, vous n’êtes pas au courant que j’ai changé de matériel. Jusqu’à présent, j’étais le photographe d’un seul appareil numérique : le Lumix GX80. Je n’en ai pas eu d’autres et il m’allait très bien. Et puis, les sirènes de la modernité…

Reflex ? Hybride ?

Je ne sais pas si ça se voit mais il y a quelques années j’ai suivi des cours photo et il me fallait un numérique. Je n’étais pas intéressé par les reflex, trop chers, trop encombrants. Coup de chance, l’hybride est apparu à la même période.
Un appareil reflex possède un miroir qui renvoie l’image dans le viseur ce qui permet une mise au point précise. Mais, le miroir prend de la place et les appareils sont volumineux.
Les fabricants ont supprimé le miroir et reconstitué la visée reflex par l’électronique. C’est la naissance de l’hybride. On voit comme dans un reflex (enfin presque diront les puristes), on peut adapter différents objectifs (plus petits que ceux des reflex) et en plus le boitier est compact. Le rêve…

Du 4/3 au plein format

En photo, il existe le plein format, l’historique 24x36mm, qui correspond à la pellicule argentique. Les reflex numériques ont conservé ce plein format. Mais les fabricants ont inventé des capteurs sur les hybrides qui sont plus petits.
Et alors ? Et alors, ça compte. Plus un capteur est petit moins il capte de lumière. Il existe donc une taille en-dessous du plein format, le capteur APS-C et une taille encore en-dessous : le 4/3. C’est le cas de mon Lumix GX80 puisqu’à l’époque, il n’existait pas encore d’hybride plein format. D’ailleurs, si vous achetez un hybride, pensez à bien choisir votre capteur.
Alors, oui, on peut faire des photos de qualité avec un 4/3, j’espère l’avoir à peu près montré sur le site. Mais depuis les fabricants ont mis dans leurs hybrides des capteurs plein format comme sur les reflex. D’abord Sony, puis les autres, améliorant régulièrement les modèles jusqu’au Canon EOS R5.

Les prétextes au changement

Lumix GX-80

Le 1er reproche que j’ai eu à faire à mon Lumix concerne les tirages. Comme les photos sont au format 4/3, il fallait les recadrer ce qui n’est pas l’idéal quand on aime les cadrages rigoureux.
Seconde insatisfaction, le capteur définit aussi la profondeur de champ et c’est mon 1er critère en photo. Avec un capteur 4/3, elle est moins importante qu’avec les autres formats.
Et au rayon des reproches, le GX80 n’est pas tropicalisé. Ça passe sans problème dans ma région, mais il suffit de partir sous d’autres climats et ça devient vite une inquiétude.
Et puis, quand j’ai vu les résultats du Canon, avec des photos en plein jour à grande ouverture ou des photos en basse lumière à main levée, j’ai craqué !

Pour les tests… il faut voir les experts

Canon EOS R5

Je vous épargne les tests et la litanie des superlatifs (justifiés) sur ce Canon, d’autres le font bien mieux que moi. Mon Lumix GX80 m’était familier. Sa petite taille était salutaire pour prendre des photos mais aussi pour mon dos ! J’avais peur en passant au plein format d’avoir un appareil trop encombrant, trop lourd, peu maniable. Mes 1ers pas en forêt Canon EOS R5 bien en main m’ont définitivement rassuré. Et prendre des photos avec un tel appareil est juste un total plaisir.

La preuve par l’image ?

Canon EOS R5

Voici mes toutes premières images, celles qu’on regrette toujours ensuite d’avoir montré parce qu’on ne maîtrisait pas bien l’appareil. En plus, la compression des photos sur le site ne rend pas forcément justice aux 45MP du capteur…

N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire pour plus d’informations sur ce que vous avez vu, lu sur ce site !

CCédric Écrit par :