Il était temps que je présente les appareils que j’utilise régulièrement en fonction des envies, des lieux, des gens. Ce sont les appareils qui me correspondent, ceux avec lesquels j’arrive à voir la photo. J’en ai eu d’autres qui ne me « parlaient » pas et avec lesquels je n’obtenais pas les photos que j’aimais. Voici donc les appareils qui se sont imposés au fil des années.
Canon EOS R5
Cet article a été mis à jour en décembre 2022 puisque le Lumix GX-80, le numérique auquel je dois de si nombreuses photos, a été remplacé par le CANON EOS R5… avec lequel j’espère faire de bien plus nombreuses photos ! Mais voici déjà celles prises le 1er mois.
Lumix GX-80
C’est mon seul appareil numérique. Je fais de l’argentique, du Polaroid et je me promène tout le temps avec plusieurs appareils. C’est volumineux et encombrant. Il me fallait donc un numérique compact mais sur lequel je pouvais adapter différents objectifs. L’hybride était fait pour moi. Je sais qu’il n’est pas professionnellement parfait mais je ne suis pas un professionnel. Son esthétique, et oui ça compte dans le choix d’un appareil, et surtout sa praticité me le rendent indispensable. Il est mon compagnon de route.
Pentax MZ-50
Un réflex argentique basique, en plastique, donc léger, mais que je trouve redoutable assorti à son objectif 50mm f1.4. J’avais déjà l’appareil mais je ne m’en servais pas trop. On m’a prêté l’objectif et ça a tout de suite tilté. C’est l’argentique que je trimballe le plus.
Graflex Super Graphic
La 1ère fois que j’ai vu une Graflex, en dehors d’un film des années 1950, c’était dans un Polapéro, une rencontre entre passionnéEs de Polaroid. J’avais l’impression de voir un appareil sorti provisoirement de son musée. J’ai longtemps hésité à franchir le pas de la chambre ! Et puis, un ami en vendait une pleinement fonctionnelle et j’ai craqué. Je ne le regrette pas. La chambre, avec ses mouvements, permet des photos que je ne saurais pas faire en numérique. Ma Graflex utilise des formats différents : Polaroid, pellicule 120, Instax Wide, plan film 4×5. Ça permet de varier les plaisirs ! Surtout, elle n’est pas condamnée à servir de déco, le jour où un fabricant arrête sa production de films. Malgré son poids et tout ce qu’il faut emporter (châssis, dos, trépied, cellule…), je l’emmène régulièrement en balade.
C’est un appareil magnifique qui donne de magnifiques photos, enfin, quand je les réussis 🙂
Canon AE-1
Il m’est tombé dessus dans un vide-grenier. Moins de 20€, en super état avec un stock de pellicules, appareil officiel des JO de 1980 : impossible de lui résister ! Il complète le Pentax. En général, je fais de la couleur avec le Pentax et du noir et blanc avec le Canon. Pourtant, ce Canon a la particularité d’être en priorité vitesse exclusivement. Etant adepte de la priorité ouverture, on n’était pas forcément fait pour s’entendre. Mais, dans le viseur, on a une indication de l’ouverture correspondante… enfin, les photographes comprendront. J’avais délaissé la photographie argentique, le Rolleicord et lui ont été les appareils de la résurrection en cette fin 2020.
Polaroid SX-70
J’ai commencé le Polaroid avec un 2000 et franchement j’admire celles et ceux qui savent faire des photos avec ces Polaroid basiques. Quand j’ai découvert l’existence du SX-70, j’ai complètement basculé dans la folie Polaroid. C’est mon 1er SX-70 et celui dont je me sers toujours. Il est tombé en panne et j’ai profité de la réparation pour le transformer en SLR670, c’est-à-dire qu’il utilise du film 600 bien plus pratique que le film SX-70 et ses 100 isos. Et en plus, vous avez toute la magie du SX-70 : reflex, temps de pose, pliable, esthétique (puisque je vous dis que ça compte !), une lentille close-up… On est inséparable.
Polaroid SLR 680 SE
Le Polaroid 680, c’est comme le SX-70, il est pliable, il est reflex… mais il bénéficie en plus des autres technologies de la marque : sonar autofocus, flash et bien sûr film 600. Je l’utilise moins que le SX-70 car il est plus encombrant. Mais, grâce à l’autofocus, il a l’avantage d’être plus réactif que moi et mes mises au point fastidieuses. Le flash sécurise aussi les photos. C’est donc lui que j’emporte quand il faut faire des portraits rapides dans les repas de famille par exemple. Mais pas que…
Je suis bien content d’avoir trouvé ce Polaroid 680 quand ils étaient encore à des prix abordables. C’est un super appareil mais j’en déconseille l’achat. Aujourd’hui, à cause de sa rareté, on le trouve à des prix exorbitants.
Mint SLR670m
Je m’en sers moins souvent que mon autre SX-70 parce qu’il faut l’utiliser avec une cellule. C’est moins rapide. Mint est une entreprise basée à Hong-Kong qui remet à neuf des SX-70 et les améliore. Le slr670m est le 1er de leur gamme à avoir eu un Time machine, c’est-à-dire qu’il est capable de contrôler la vitesse. L’ouverture est fixe mais ce Time machine permet de mieux gérer la lumière et comme la photographie, c’est écrire la lumière…
Rolleicord III
C’est mon appareil au format 120 : les photos carrées. Encore un appareil que je trouve magnifique et dont je me sers avec délectation ! Avec la visée au-dessus, ça oblige à s’incliner devant son modèle…
Noon Pinhole
Pour finir, mes 2 sténopés en bois, un au format 120 et l’autre au format 4×5 que j’utilise plus souvent avec un dos Polaroid.
Le sténopé est un principe photographique ancestral : un « trou d’épingle » (pinhole en anglais) sur la façade d’une chambre noire fait rentrer la lumière (chambre noire, caméra, je vous laisse voir le rapprochement). L’image inversée de ce qui est devant la boîte est projetée sur le mur du fond. Par exemple, si vous êtes dans une chambre complètement noire, que vous percez un petit trou sur la façade, vous verrez sur le mur du fond l’image inversée de ce qu’il y a devant la pièce… C’est le principe de l’œil et c’est toujours le fonctionnement des appareils photographiques même les smartphones : l’obturateur s’ouvre, la lumière rentre, l’image est projetée et enregistrée sur un support : pellicule, papier photo, carte SD…
Ici, aucun réglage à faire. On ouvre le loquet, on laisse le temps de pose adéquat auquel je rajoute du « à peu près au cas où ». On ferme le loquet et on obtient une photo. C’est l’éloge de la lenteur, un autre temps photographique.
Vous savez tout de mes appareils favoris. Si jamais, vous voulez plus de renseignements sur un appareil ou des conseils pour vous lancer en Polaroid ou en argentique, n’hésitez pas à me contacter.